Comment bien anticiper ses déclarations fiscales de fin d’exercice ?

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La fin d’exercice marque l’une des périodes les plus importantes pour un entrepreneur. Entre la clôture comptable, les factures à régulariser, les justificatifs à transmettre et les obligations fiscales à respecter, les démarches peuvent vite devenir complexes. Anticiper ses déclarations fiscales de fin d’exercice est donc essentiel pour éviter les erreurs, limiter le stress et s’assurer de rester en conformité avec l’administration.

Pourquoi anticiper ses déclarations fiscales ?

Plus on approche de la date de clôture, plus les démarches s’accumulent. En anticipant dès novembre, vous évitez les oublis, les erreurs de calcul et les mauvaises surprises financières. Selon la fiche dédiée du Service Public (lire la fiche complète ici), plusieurs déclarations doivent être préparées avant et après la clôture : TVA, IS, DAS2, CFE, CVAE…

Bien préparer cette phase vous permet également de mieux prévoir votre trésorerie pour le début d’année suivante.

1. Vérifier la cohérence de vos factures et encaissements

Avant toute déclaration, assurez-vous que :

• toutes les factures ont été émises,
• tous les paiements ont été enregistrés,
• les notes de frais ont bien été intégrées,
• les factures fournisseurs ont été comptabilisées.

Plus votre comptabilité est à jour, plus vos déclarations fiscales seront fluides et fiables.

2. Anticiper votre déclaration de TVA

Si vous êtes soumis à la TVA, vérifiez quelles sont les déclarations à réaliser en fin d’exercice :

• TVA mensuelle ou trimestrielle,
• régularisation des acomptes,
• déductions de TVA sur immobilisations,
• opérations intracommunautaires.

Une erreur dans la TVA peut entraîner un redressement : mieux vaut vérifier en amont.

3. Préparer la déclaration de résultat (IS ou IR)

Selon le régime fiscal de votre entreprise, vous devrez déclarer votre résultat auprès de l’administration. Cela implique notamment :

• le calcul du résultat fiscal,
• l’intégration des amortissements,
• la prise en compte des provisions,
• la vérification des charges déductibles.

Plus votre comptabilité est structurée, plus la déclaration sera simple à établir.

4. Ne pas oublier les déclarations spécifiques

Certains entrepreneurs doivent également réaliser des déclarations obligatoires supplémentaires, comme :

• DAS2 : déclaration des honoraires versés,
• CFE : contribution foncière des entreprises,
• CVAE : cotisation sur la valeur ajoutée (si applicable),
• Déclaration des véhicules de société (TVS).

La fin d’année est le moment idéal pour regrouper les documents nécessaires.

5. Anticiper l’impact de ces déclarations sur votre trésorerie

Les paiements liés aux déclarations fiscales peuvent représenter des montants significatifs. Pour éviter la tension de trésorerie en janvier ou février, anticipez :

• vos échéances fiscales,
• vos prélèvements automatiques,
• vos prévisions de ventes et dépenses,
• vos éventuels acomptes d’IS ou TVA.

Pour mieux organiser votre gestion, vous pouvez consulter notre article dédié :

➡️ Comment bien suivre sa trésorerie quand on est entrepreneur ?

À lire aussi

➡️ Comment éviter les erreurs fiscales les plus courantes

En résumé

Anticiper ses déclarations fiscales de fin d’exercice permet de gagner du temps, de limiter les risques d’erreur et de mieux prévoir l’impact financier sur les mois suivants. Avec une bonne organisation, cette période devient beaucoup plus simple à gérer et vous prépare à démarrer l’année suivante dans les meilleures conditions.

Antonin Faure – Team Khompta
27 novembre